Pourquoi entreprendre une transition bancaire et financière ?

Etat des lieux

En 2019, environ 43.1 milliards de tonnes de CO2 dues aux activités humaines ont été émises dans l’atmosphère. Et pour simplifier ce chiffre, si toutes ces émissions étaient mises bout à bout elles formeraient un cube de CO2 géant de 30 km au-dessus de nos têtes.

Au fur et à mesure des années nous avons appris comment agir à notre échelle de diverses manières : éteindre la lumière, changer nos ampoules, préférer le vélo, diminuer notre consommation de viande, isoler nos maisons, installer des panneaux solaires, choisir les transports en commun, acheter une production locale, rouler électrique, transformer, recycler, acheter mieux, consommer moins.

Un nouvel engagement écologique en sélectionnant sa banque

Or une nouvelle incentive semble apparaître. Que ce soit lors d’une intervention de la Présidente de la Banque Centrale Européenne, ou d’une manifestation par les mouvements écologistes ou bien simplement via la publicité du petit écran et d’internet, nous sommes entourés d’un message clair et retentissant : pour diminuer notre empreinte carbone nous devons verdir nos finances, quelques soient nos revenus et notre épargne car chaque 100 euros dans une banque traditionnelle émet 60kg de CO2 par an.

Les banques et leurs investissements ont tant de pouvoir sur notre capacité à agir pour une réduction des gaz à effet de serre. Par exemple, on a vu une incitation active de l’Union européenne en ce début 2021 à considérer notre banque sur le critère de l’impact écologique et carbone via le Climate Pact. En effet, l’UE présentait une nouvelle taxonomie verte pour promouvoir les activités en faveur du climat. au 30 mars dernier. Le 14 avril 2021, la Nouvelle-Zélande devenait le premier pays au monde à adopter une loi obligeant le secteur financier à faire preuve de transparence en matière environnementale, en contraignant les banques à révéler l’impact de leurs investissements sur le changement climatique.

En quoi notre banque accélère-t-elle le réchauffement climatique?

Mais en quoi notre compte courant influence-t-il le réchauffement de la planète ? Comment un fond de pension stimule-t-il les grands feux d’Australie et la fonte des glaciers suisses ? Quel pouvoir avons-nous grâce à un compte en banque ou une carte de crédit, et comment les utiliser pour rendre notre futur plus sain et envisageable ? 

Nos comptes en banque financent l’extraction des matières premières nécessaires à la production d’énergie.

La consommation d’énergie n’a cessé d’augmenter et depuis les années 1990 elle progresse même plus vite que la population. Même si la part des énergies fossiles a reculé (-0.3 points en 2018), elle reste majoritaire à plus de 80%. 

Aujourd’hui, la production d’énergie est répartie entre celle du pétrole – qui couvre un peu plus de 30% de nos besoins -, le charbon et le gaz naturel qui ensemble pallient un peu plus de la moitié, et le nucléaire couvrant à peine 5%. Ensuite à 14.1% viennent les énergies dites de récupération c’est-à-dire les biomasses, biocarburants et déchets. 

Pour qu’une énergie soit considérée renouvelable il faut que son renouvellement naturel soit rapide et inépuisable. Parmi elles, les énergies thermiques (géothermie, solaire, éolien) pour 1.1% et l’hydroélectricité 2.4% soit seulement un total de 3.5%. Ainsi, plus de 95% de notre énergie n’est pas renouvelable et nécessite des extractions de matières premières. 

Malheureusement, si l’on se penche sur ces extractions, leur transformation en énergie et leur transport ont un coût non seulement en termes de CO2 mais aussi financier. 

En effet, les banques jouent un rôle primordial pour financer les projets extractivistes. Pour puiser du pétrole au bord des côtes du Mozambique, construire le Keystone XL pipeline aux USA ou extraire du pétrole en Amazonie, les banques classiques utilisent l’argent que nous déposons sur nos comptes. Et c’est ainsi que notre épargne, nos fonds de pensions, nos retraites, nos cartes de crédits et nos comptes courants pèsent sur la balance des émissions de CO2 et contribuent au changement climatique.

Eoliennes et panneaux solaires

Une transition vers des banques dépassant les intérêts financiers court-termistes mais s’orientant vers des valeurs durables est dès lors essentielle.

Choisir sa banque sur ces critères permet d’envoyer un signal fort aux politiciens et à la Banque Centrale Européenne, réitérant que nous sommes déterminés à suivre une conscience écologique cohérente avec les Accords de Paris. Cela permettrait aussi d’inciter les investisseurs à diversifier leur portfolio et à soutenir les innovations propres et durables. Ainsi, que l’on gagne un salaire minimum, que l’on soit salarié de la tranche moyenne qui cotise à un fond de pension pour la retraite, un couple prêt à acheter un bien immobilier, une jeune entreprise ayant besoin de liquidité ou des parents épargnant pour les études de leurs enfants, nous avons tous le pouvoir le décider si notre argent épargné, emprunté ou simplement déposé sur notre compte courant encouragera la transition ou au contraire, polluera et menacera notre survie.

Pancarte en bois sur laquelle il est écrit "Le Nouveau Monde"

Alors où commencer pour transiter vers la finance verte ?

Il faut d’abord comprendre ce qu’est une banque verte. Puisque les banques utilisent l’argent que nous y déposons pour faire des prêts et des investissements, dépendant de la banque que nous choisissons nous allons aider à notre niveau à financer des mines de charbon ou bien des parcs à panneaux solaires. 

Hormis en Nouvelle-Zélande, il n’y a pour le moment aucune obligation pour les banques à donner des informations spécifiques sur l’impact climatique de leur financement. Par contre, de nombreuses organisations travaillent pour nous aider à choisir intelligemment.

Ainsi comment peut-on différencier une banque verte d’une banque qui se pare de bonnes intentions sans réelles convictions écologiques ? 

D’abord il faut être conscient que l’écologie est devenue à la mode, et donc être écolo, communiquer une conscience verte est porteur et vendeur. Il faut ainsi faire bien attention à lire entre les lignes des belles annonces racoleuses ! Ne plus envoyer vos relevés de comptes mensuels imprimés sur papier ou se déclarer agir en faveur du climat et de l’environnement à grand coup de banderoles marketing n’est pas une preuve suffisante et malheureusement est souvent l’arbre qui cache la forêt d’investissements et de stratégies pollueuses. C’est pourquoi choisir sa banque écolo demande une certaine vigilance. 

A ce jour, malgré des recherches intensives, aucune des grandes enseignes connues de Paris à Genève en passant par New York ne se sont qualifiées comme banques respectueuses de l’environnement. En effet, toutes les grandes enseignes françaises, américaines et suisses ont des investissements toxiques, polluants, favorisant les émissions de CO2 et l’accélération du changement climatique. Et tant qu’elles ne se font pas montrer du doigt et dénoncer par des organisations indépendantes telles que Stand.Earth, les banques continuent d’investir dans la destruction de notre environnement et non la transition vers les énergies renouvelables, le développement de technologies apportant des solutions, l’éducation pour rendre possible des métiers et formations autour “d’une économie régénérative répondant aux enjeux sociétaux”. 

Nous assistons donc à une véritable guerre de communication avec des acteurs financiers aux comportements pas toujours cohérent. Comme le dit Lucie Pinson, fondatrice et présidente de Reclaim Finance récemment récompensée du prix Goldman pour l’environnement, Si les banques étaient volontaires, elles pourraient clairement accélérer la transition.” Et le fait qu’elles le font si peu laisse assurément douter de leurs réelles motivations et valeurs environnementales au-delà d’un marketing vert de surface.  À force de décalage abyssal entre paroles et actions, il est justifié de s’intéresser aux banques alternatives jusqu’à ce qu’une éthique écologique réelle des grandes enseignes soit démontrée à grande échelle, dans le temps et puisse mériter notre confiance. 

Quelles sont les banques éthiques en Europe?

En Europe Triodos est un leader incontesté, cette banque est présente aux Pays-Bas, Grande-Bretagne, en France, Espagne, Allemagne, et Belgique. Cette banque concentre ses investissements dans le financement de projets durables, culturels et dans des compagnies respectueuses de la justice sociale. Triodos choisi d’investir notre argent dans différents secteurs, autant des marchés d’ampleur publique et privés qui sont des moteurs de la transition environnementale dans les secteur de l’agriculture durable, des énergies alternatives, l’économie circulaire, la mobilité douce et l’infrastructure de demain, la recherche et le développement de technologies et d’innovation indispensables, l’inclusion sociale et la santé. Triodos a pour CEO jusqu’à la fin de cette année Peter Blom qui, dans les années 80, alors “marxiste-anarchiste” suivant ses propres mots, s’est rendu compte que pour changer le monde et avoir un réel impact sur la société, il fallait changer le cours de l’argent. C’est ainsi qu’il est devenu banquier et a fondé Triodos. À ce jour, le pari a été tenu : en 2020, la banque  a donné accès à 267,000 foyers en énergie renouvelable, évité 288,000 tonnes de rejet de CO2, soutenu 36,000 petits agriculteurs et accordé 18.2 millions de microcrédits dont près de 80% à des femmes. Triodos offre tous les produits et services bancaires sauf en France où son offre se résume aux investissements et aux prêts.

Pour un compte courant en France, Helios a de gros avantages. D’abord Helios annonce la couleur clairement avec des chiffres plutôt convaincants : “4 degrés d’augmentation des températures moyennes pourrait être provoquée par les seuls projets carbonés soutenus actuellement par le système financier.“ Pour rappel, avec un degré de plus, la face de la Terre changerait radicalement avec des régions soumises à d’extrêmes sécheresses, d’autres des inondations et une météorologie moins prévisible. Avec 2 degrés de plus, le système marin est perturbé par l’absorption massive du CO2 par les océans et commence à s’acidifier, menaçant les coraux et 500.000 espèces. Avec 3 degrés de plus, la banquise et la neige disparaîtraient et une savane aride remplacerait la forêt amazonienne perturbant la photosynthèse essentielle à la capture de CO2. Et avec 4 degrés de plus, l’équilibre naturel serait menacé, l’eau se ferait de plus en plus rare, avec l’assèchement des plus grands fleuves provoquant les migrations massives de réfugiés climatiques. Enfin, si l’on atteint les 5 degrés de plus, les océans mourraient, les déserts avanceraient inexorablement et les catastrophes naturelles se multipliraient. 6 degrés de plus, ca serait l’extinction de toutes les espèces vivantes. 

Ainsi, si tous les projets financiers carbonés déjà prévus à ce jour sont développés et aboutissent, la neige disparaîtrait tout comme la plupart des glaciers. Soit nous nous efforçons de verdir nos comptes en banque, soit il faudra nous habituer au verdissement des Alpes.

 

Jardin en permaculture avec une personne jardinant

Pour offrir une perspective de la pollution passive que nous produisons à cause de notre choix bancaire, Helios propose de calculer l’empreinte carbone de notre compte dans une grande banque. A titre indicatif si votre compte courant et vos comptes épargnes ou placements totalisent une somme de 10,000 euros par an, votre compte en banque va émettre jusqu’à 6.5 tonnes éq CO2 par an. Selon l’ONG Oxfam, cela correspond à 2 aller-retour Paris-New York en avion, ou à rouler 50km par jour pendant une année avec une voiture essence, ou encore à manger 200g de steak chaque jour pendant un an ou 6 mois d’émission d’un français pour son logement, ses transports et sa consommation totale.

Helios est une jeune banque qui pour le moment n’a financé qu’un seul projet écologique : Kwita Wije, projet de centrale photovoltaïque. Leur compte courant est facile à ouvrir et permet de payer nos achats quotidiens en France et à l’étranger de manière sécurisée à hauteur de 100.000€ par le dispositif national de garantie des dépôts.

La Nef quant à elle est une banque éthique qui fonctionne comme un crédit coopératif et qui est donc totalement transparente. Utilisation des dépôts, coûts et tarifications, rendements, bénéfices, tout est accessible et expliqué. Elle ne refinance pas son activité sur les marchés financiers. Son capital est détenu par ses sociétaires, que nous pouvons tous devenir. En épargnant à La Nef, on acquiert et augmente le nombre de parts sociales, et ainsi accroît la capacité de la Nef à soutenir des projets porteurs de sens. La différence entre La Nef et les Crédits Coopératifs classiques est qu’elle va plus loin que le simple partage d’intérêt en finançant uniquement des projets respectueux de la nature et de l’humain. La Nef s’adresse aux particuliers et aux professionnels, offrant des comptes d’épargne à terme, des investissements par le moyen de parts sociales, et des microcrédits, prêts de trésorerie et d’investissement. Par contre, elle n’offre pas de compte courant pour particulier.

Montagnes enneigées

En Suisse, seule la Banque Alternative Suisse (BAS) est sur le marché des banques éthiques. Le choix est limité mais la qualité du choix semble être là. 

Elle s’adresse aux particuliers, aux entreprises et aux institutions, pour le quotidien, l’épargne, les placements, les garanties de loyers et les demandes d’hypothèque. Elle offre un petit taux d’intérêt positif jusqu’à 50,000 CHF sur compte courant. Elle offre des garanties en faisant partie de la Global Alliance for Banking on Values (GABV) qui est un réseau mondial indépendant de banques qui ont pour dénominateur commun de placer l’être humain avant la recherche du profit. Il est important de préciser que “86% des prêts de la BAS en 2020 l’ont été à des entreprises et projets qui créent une valeur ajoutée sociale ou environnementale et que les 14% restants sont allés à des entreprises et projets qui répondent aux exigences minimales de la banque”. Ouvrir un compte a la BAS vous garantit que votre argent sera investi uniquement dans des projets qui respectent les droits de l’homme, les lois du travail, excluant la pornographie, l’armement, l’alcool, le tabac, les jeux de hazard, les OGM, le nucléaire, le négoce de matiere premiere, la technologie génétique de l’humain, la manufacture de produit toxique ou émettant un niveau de CO2 élevé engendrant un comportement nocif pour l’environnement ou la maltraitance des animaux.  

Selon L’Organisation d’Epargne Européenne, l’ensemble du patrimoine (comptes courants, comptes épargnes, assurance-vie, fonds de pension, actions) des français, italiens, anglais, espagnols, belges et allemands au deuxième trimestre 2020 représenterait par personne environ 70,000 euros par habitant. Si ces habitants avaient tous un compte bancaire au sein d’une banque éthique, 140 milliards auraient pu aider à la transition énergétique et au financement de projet et technologie durable.

Il est donc non seulement possible mais aussi urgent d’ouvrir un compte courant ou d’investir ou d’épargner à tout terme, en toute sécurité, sans frais supérieur aux autres banques, sans émettre davantage de CO2, et en aidant à la transition écologique. La transition bancaire ne s’adresse pas qu’aux 1% des plus riches, ni même à ceux qui placent pour leur 2e pilier ou simplement peuvent épargner. Reconsidérer sa banque, changer de banque si nécessaire est un acte citoyen comme mettre ses déchets à la poubelle, éteindre la lumière en quittant une pièce, se retenir de balancer son mégot dans le caniveau. Choisir une banque vertueuse prend 10 minutes, c’est si facile qu’on se demande pourquoi ne pas avoir verdi nos finances plus tôt !


Sources:

https://www.rts.ch/info/economie/11629848-de-grosses-fortunes-mettent-leur-argent-en-suisse-a-labri-du-covid19.html

https://www.rts.ch/info/suisse/11982363-trois-oeuvres-dentraide-suisses-exigent-la-justice-climatique.html

https://www.greenpeace.ch/de/medienmitteilung/55156/die-financiers-der-klimakrise-2/

https://retropower.ch/credit-suisse-verschlechtert-klima/

https://www.ienearth.org/banking-on-climate-change-fossil-fuel-report-cards/

https://www.ran.org/the-understory/whos-banking-the-keystone-xl-pipeline/

https://www.theworldcounts.com/challenges/climate-change/global-warming/global-co2-emissions/story

https://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2021/html/ecb.sp210125~f87e826ca5.en.html

https://www.letemps.ch/opinions/banque-nationale-estelle-plus-gros-pollueur-suisse

https://www.lefigaro.fr/vox/economie/la-priorite-de-la-bce-n-est-pas-d-etre-verte-20210203

https://www.compteco2.com/article/les-emissions-de-co2-des-moyens-de-paiement/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales

https://mightydeposits.com/posts/environmentally-friendly-banks

https://www.societegenerale.com/fr/responsabilite/transition-ecologique

https://www.4suisse.com/actualite/les-banques-suisses-sengagent-elles-vraiment-pour-lenvironnement/

https://www.schroders.com/fr/be/consumer/achtergrondinformatie/global-investor-study/les-etats-unis-devancent-leurope-dans-un-classement-sur-le-developpement-durable-domine-par-les-marches-emergents/

https://www.illustre.ch/magazine/finance-verte-guide-linvestissement-durable

https://mrmondialisation.org/la-liste-des-banques-ethiques/

https://www.letemps.ch/suisse/credit-suisse-marche-vers-finance-durable

https://www.new-money.co.uk/nm-blog/top-5-ethical-bank-accounts-for-2020/

https://www.touteleurope.eu/environnement/climat-quest-ce-que-la-taxonomie-verte-europeenne/

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_nouvelle-zelande-les-banques-devront-publier-l-impact-de-leurs-investissements-sur-le-climat?id=10740351&fbclid=IwAR2EX7f1c0mzNFX7MsiNpjS-NfgiPrmjsgGKt6cqbu-_bVXhRiwsLFqdyqI

https://reclaimfinance.org/site/en/central-banks-coronavirus-climate/

https://www.schroders.com/fr/be/consumer/achtergrondinformatie/global-investor-study/les-etats-unis-devancent-leurope-dans-un-classement-sur-le-developpement-durable-domine-par-les-marches-emergents/

https://www.helios.do/

https://www.bas.ch/fr/particuliers/pour-le-quotidien/compte-7sur7-plus/

https://fr.mongabay.com/2020/10/les-forets-sont-elles-le-charbon-dhier%e2%80%89-la-combustion-de-biomasse-a-bondi-lalerte-est-donnee-au-niveau-mondial/?fbclid=IwAR1jbHPwtsCiqRAKmB6x-Cjav__SBHWz_sJc6e1G4zHaSnFBY_NeEQ0CTB8

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